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![]() ![]() REVICED:1997.5.31 ![]() [ INSIDE OF R390 ] ![]() |
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La mise au point de la R390 a pris bien moins de temps qu’on avait pensé. Lors des essais de résistance à Estoril, tous les pilotes ont apprécié les performances de ce moteur, disant qu’il était facile à manier et disposait d’une grande puissance. Le fait qu’il se soit adjugé la pole position aux pré-qualifications prouve qu’il s’agit d’un moteur sophistiqué. Lorsqu’a débuté la mise au point de la R390 l’an dernier, Nissan avait le choix entre plusieurs motorisations. La première était le RB26 DETT à 6 cylindres en ligne, utilisé lors des courses du Mans en 1995 et 1996. La deuxième était un moteur V8 plus avancé que celui des voitures du Groupe C, un moteur qui deviendrait le coeur des futures voitures de course. Et la troisième possibilité était un moteur d’un type entièrement nouveau.
Pour réaliser le nouveau moteur, le VTH35Z a servi de point de départ au VRH35L où l’accent a été placé sur la réglementation du volume d’air plutôt que sur celle du carburant, ce qui était plus important au moment de la mise au point du VRH35Z. Des modifications ont été apportées au système d’admission et d’échappement ainsi qu’au système de refroidissement. Toutes ont visé à accroître le rendement de combustion et la pression d’explosion. Dans une course d’endurance de 24 heures, la fiabilité et la durabilité sont aussi importantes - si pas plus - que les caractéristiques de puissance. Un dispositif d’essai de moteur contrôlé par ordinateur (présenté dans une publicité télévisée), qui simule les conditions du Circuit de la Sarthe, a effectué un essai de 30 heures en continu, tandis que des améliorations de la fiabilité à l’endurance seront apportées sur la voiture jusqu’au début de la course.
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